La spiritualité allemande au XVIIe siècle
Par Jean-Paul Combet
Mardi 13 août – 20h
Profondément marqué par la blessure issue de la Guerre de Trente ans, le monde germanique du XVIIe siècle est largement empreint d’une vision tragique de la condition humaine. À l’omniprésence de la mort répond un sentiment d’espérance, ancré au cœur de la spiritualité luthérienne.
Cette vision constitue l’un des moteurs de la création artistique de l’époque, notamment en musique, donnant au baroque allemand une expression complètement différente de celles du reste de l’Europe.
La musique pour luth du XVIe siècle
Par Bor Zuljan
Mercredi 21 août – 14h
Bor Zuljan est actif dans différents genres musicaux et il pratique de nombreux instruments à cordes pincées anciens, modernes et traditionnels. Surnommé le « Révolutionnaire du luth » (Le Soir), il redécouvre des instruments, sons et techniques de jeu oubliés, en élargissant toujours la palette des possibilités.
Il présentera les luths et guitares Renaissance utilisés pendant le cycle de concerts et expliquera par des exemples les relations entre l’évolution de la facture instrumentale et celle du langage musical.
Le succès poétique & musical des psaumes traduits en français,
de la Renaissance à l’âge Classique
Par Alice Tacaille & Ghislain Dibie
Jeudi 22 août – 14h
Les psaumes traduits en français dans le premier tiers de la Renaissance, inaugurent le genre de la poésie spirituelle tôt plébiscitée par les compositeurs de chansons polyphoniques et d’airs de cours, de Clément Janequin à Henry Du Mont. Telle une petite fenêtre orientée vers ce petit univers esthétique, nous explorerons les ressorts d’expression des poètes et musiciens qui s’emparèrent de ces textes universels – parlant à tous sans détour – les conduisant à former des chefs d’œuvres restés pour bon nombre d’entre eux, des succès intacts.
L’alchimie mystérieuse des concertos brandebourgeois de Bach
Par Jean-Paul Combet
Vendredi 23 août – 14h
À l’intérieur de l’abondante production concertante de Bach, les six Concertos brandebourgeois occupent une place très particulière. Le manuscrit, dédié et envoyé à un personnage politique influent, n’a probablement jamais donné lieu à une exécution spécifique. Il est même possible de se demander si ces concertos ont été jamais joués du vivant de Bach, où s’ils constituaient une sorte de modèle idéal explorant des hypothèses artistiques utopiques.