Bach, la danse du contrepoint

Née dans une famille d’universitaires et de mathématiciens à Berkeley, en Californie, Lillian Gordis est tombée amoureuse du clavecin très tôt et s’y consacre dès l’âge de 9 ans. Cinq ans plus tard, Pierre Hantaï la découvre lors d’une tournée aux États-Unis et, captivé par son toucher, il l’encourage à venir en France pour y poursuivre ses études. Elle s’installe à Paris à l’âge de 16 ans, où elle travaille auprès de Pierre Hantaï et Bertrand Cuiller.

Saluée comme une « Martha Argerich du clavecin » (ResMusica), Lillian se produit régulièrement en tant que soliste dans des festivals en Europe et aux États-Unis et joue régulièrement en duo avec Jérôme Hantaï.

Son dernier album, un double-disque dédié à Bach (Paraty Productions, 2022), est primé d’un Diapason d’Or et reçoit de nombreux éloges dans la presse internationale (Gramophone, Scherzo, American Record Guide, Fono Forum, Qobuz…). Il est « coup de cœur nouveauté » chez France Musique et fait l’objet d’un portrait dans l’émission le Bach du Dimanche.

Son premier enregistrement solo, Zones (Paraty Productions, 2019), est consacré aux sonates de Domenico Scarlatti.

Lillian Gordis, clavecin de Marc Ducornet d’après Rückers