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Un Lied (Lieder au pluriel) signifie « chant » en allemand : d’abord polyphonique, prenant son origine dans les chants ecclésiastiques et populaires allemands du XVIe siècle, le Lied devient progressivement un chant à une seule voix et trouve son aboutissement au XIXe siècle. Il s’inscrit alors dans le Romantisme, mouvement artistique marqué par un engouement de l’époque pour la poésie, les traditions populaires, les mythes et légendes.Les thèmes abordés par ces mélodies sont liés à la

Novembre 1652. Le célèbre luthiste parisien Charles Fleury, sieur de Blancrocher vient de mourir. Pour lui rendre un dernier hommage, ses amis Froberger, Couperin, Gaultier-le-Jeune et Dufaut se réunissent et évoquent les soirées musicales passées ensemble à son domicile, où il aimait recevoir les artistes de passage. Pour tout claveciniste distingué, le seul nom de Blancrocher évoque un monde de poésie imagée, descriptive, nostalgique voire pathétique. Il renvoie immédiatement aux deux somptueux « Tombeaux »

    Carlo Ambrogio Lonati (1645-1712) est un compositeur, violoniste et chanteur italien d’origine milanaise de la seconde moitié du XVIIe siècle. Décrit par le compositeur Francesco Maria Veracini comme l’un des plus grands violonistes de son siècle, son travail ne fut pourtant pas imprimé, selon la volonté de Lonati lui-même, qui ne souhaitait pas qu’il « puisse tomber entre les mains de personnes qui ne peuvent même pas lire l’horloge ». Malgré cela, son

En 1741, Johann Sebastian Bach fit éditer à Nüremberg un recueil intitulé « Exercice de Clavier, se composant d’une Aria avec diverses variations. Pour le clavecin à deux claviers ». Une des très rares œuvres de Bach imprimée de son vivant, connue aujourd’hui sous le nom de Variations Goldberg. Peu jouées durant le XIXe siècle, les Variations Goldberg sont devenues, au fil du temps, un véritable mythe artistique, fascinant autant les interprètes que le public. Ses enregistrements,

John Dowland (1563-1626) est une des figures majeures de l’histoire de la musique anglaise. Il fut luthiste à la cour du roi Christian IV de Danemark, puis à celle de Jacques Ier d’Angleterre. Eloigné de la cour anglaise sous le règne de la reine Elizabeth Ière, il voyagea à travers toute l’Europe (France, Italie, Allemagne…), où il fut reconnu comme l’un des plus grands luthistes et compositeurs. À sa mort, il laissa un ensemble de

Dans le cadre des Folies Anciennes organisées par le département de Musique Ancienne du Conservatoire Camille Saint-Saëns de Dieppe, l’Académie Bach accueille ce concert au Presbytère d’Arques-la-Bataille : Gabrielle Resche, professeure de clavecin et James Holland, professeur de luth et théorbe, vous invitent à découvrir un programme du XVIIe siècle au clavicorde et au luth baroque. Le son doux et raffiné du luth, qui n’est souvent apprécié que par une poignée d’auditeurs, était considéré comme une qualité pendant l’apogée

Spectacle dansé autour des XII Fantaisies pour flûte sans basse de Georg Philipp Telemann (1681-1767) TWV 40 : 2-13 Dans ce spectacle en duo pour un danseur et un musicien, le personnage d’Arlequin visite la musique, la danse, le théâtre, la foire… dans un spectacle costumé plein de facétie et d’imagination. La magie de la commedia dell’arte nous tient en haleine dans un moment de pur émerveillement. Au rythme des divers mouvements des Fantaisies, Arlequin

Le mythe de Médée est revisité en 1635 par le jeune Corneille, qui se détache des auteurs antiques tels que Sénèque ou Euripide, pour en faire une Médée moderne ancrée en pleine période baroque. Peu connue, la version de Corneille n’en reste pas moins troublante et fascinante tant il a su donner une place toute particulière à cette femme à la fois magicienne, mère, amante et meurtrière. Tombée amoureuse de Jason venu récupérer la fameuse

En 2021, nous fêterons le centenaire de Camille Saint-Saëns, figure légendaire du romantisme français. Ce compositeur dont le nom restera à jamais dans la mémoire collective grâce à son « Carnaval des animaux », est l’exemple type du musicien célèbre mais peu connu. Qui se souvient que ce véritable monument français a composé douze opéras, cinq symphonies, cinq concertos pour piano, trois pour violon, deux pour violoncelle, un requiem, des dizaines de mélodies et d’innombrables