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Le Chant des Justes

« La beauté, c’est la justice parfaite », Albert Camus, Carnets (1955) En écho au triptyque  “ Le Psaume et sa chanson ” créé pour l’Académie Bach en 2015, le Concert des Planètes a choisi de tisser un prolongement aux motifs de la louange, du pardon et de l’espoir – piliers poétiques saillants du psautier de David – dans l’exploration du chant de son discret héraut, celui de l’homme juste. Entendons l’homme résigné, qui fait face à

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Le luth d’Orphée (III)

An English Dreame C’est à nouveau le soir et la mystérieuse nuit engloutit lentement le monde. Tous les êtres vivants s’arrêtent et le silence règne sur tout. Une série de chansons défile devant nos yeux et nos âmes se lancent dans un voyage, marchant solennellement vers un rêve anglais. Clara Brunet, voix Bor Zuljan, luth Renaissance, orpharion Programme Bor ZuljanPreludiumJohn Dowland (1563 – 1626)Come Ye Heavy States of NightA DreamRobert Johnson (c.1583 – 1633)Care Charminge

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Schubertiade nocturne

                                  COMPLET   Du vivant-même de Franz Schubert, certains de ses amis de la société viennoise cultivée organisaient des soirées consacrées à son œuvre. Il ne s’agissait pas à proprement parler de concerts, plutôt de rencontres informelles dans des appartements privés, lors desquelles la musique alternait avec la poésie et le théâtre. Elles prirent immédiatement le nom de Schubertiades. C’est cette atmosphère si particulière que nous vous proposons de retrouver à l’occasion d’une soirée conviviale

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Le luth d’Orphée (II)

Un chant dessus ma lyreRonsard & son luth Le luth est pour Ronsard comme la Lyre d’Orphée. Humaniste, inspiré par le néo-platonisme de Ficin lui dédie bien de vers, où nous y trouvons aussi quelques noms des luthistes contemporains, notamment le grand Albert de Rippe ou encore Ferrabosco. A la façon antique il rendra hommage à l’Orphée français, une grande fantaisie improvisée entre les chansons et les danses, et essayera ensemble avec sa cousine guiterre

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Folle amor

L’Italie de la première moitié du XVIIe siècle fut le lieu d’un révolution artistique de grande ampleur. Au stilo antico issu de la Renaissance, forgé à partir des règles du contrepoint élaborées depuis le XIIe siècle, succéda une nouvelle pratique de la musique, fondée sur l’idée d’une mélodie autonome, accompagnée par un ou des instruments. Cette “monodie accompagnée”, qui donnait au texte chanté la primauté absolue, fut la source d’un genre nouveau, né du rêve

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Cantates de Scarlatti

Scarlatti, père & fils C’est autour des cantates d’Alessandro Scarlatti que le trio Tenta la fuga s’est formé. Mine d’or du répertoire baroque, ces cantates écrites en grand nombre sont aussi étonnantes les unes que les autres ! Leur complexité harmonique et leur virtuosité mélodique les rendent originales et d’un grand intérêt. Ce programme propose également des sonates virtuoses pour clavecin, choisies parmi les 555 composées par son fils Domenico, qui sont de petites miniatures pleines

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Le luth d’Orphée (I)

Improvisation & magiedans l’Italie de la Renaissance Dans les dernières années du xve siècle, le luth devint l’instrument de prédilection des cours européennes. Considéré comme “la lyre d’Orphée” par les humanistes, il charma les courtisans par ses sons et sa douce harmonie. Les premières musiques écrites pour cet instrument datent de ce passage du siècle “avant-gardiste”, et en 1507 le premier livre imprimé de musique instrumentale vit le jour à Venise. Les luthistes, tels que

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Bach, la danse du contrepoint

Née dans une famille d’universitaires et de mathématiciens à Berkeley, en Californie, Lillian Gordis est tombée amoureuse du clavecin très tôt et s’y consacre dès l’âge de 9 ans. Cinq ans plus tard, Pierre Hantaï la découvre lors d’une tournée aux États-Unis et, captivé par son toucher, il l’encourage à venir en France pour y poursuivre ses études. Elle s’installe à Paris à l’âge de 16 ans, où elle travaille auprès de Pierre Hantaï et

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Sonate, que me veux-tu ?

Les débuts de la sonate baroque en France “Sonate, que me veux-tu ?” Cette sentence, formulée par l’homme de lettres et académicien Fontenelle, au XVIIIe siècle, résume bien combien l’acclimatation de la sonate en France souleva de questions. Née en Italie et largement popularisée en Europe grâce au compositeur Arcangelo Corelli, la Sonate venait concurrencer en France la Suite de danses, solidement implantée depuis la Renaissance. Elle mettait aussi en valeur le violon, très prisé

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À l’Opéra, Maître !

” Où vous croyez vous ?À l’Opéra, Maître ! “ Nous avons tous en tête cet échange célèbre entre Louis de Funès et Jacques Bodoin, au tout début de La Grande Vadrouille. C’est aussi ce que pourrait nous répondre Marc Meisel si on lui posait la même question à propos de ce récital d’orgue hors des sentiers battus. Au fil des siècles, l’orgue est devenu dans l’imaginaire collectif un instrument “religieux”, indissolublement lié au culte

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Madame, Monsieur, Chers Amis,

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